Lager von Geflüchteten aus Afghanistan an der Kroatisch-Bosnischen Grenze

L'agence européenne des frontières Frontex fait l'objet de critiques depuis des années en raison de refoulements illégaux et de violations des droits humains. Les personnes qui fuient leur pays sont repoussées en pleine mer par Frontex ou sont expulsées de l'espace Schengen à la frontière. Mais au lieu de mieux protéger les personnes ou de contribuer à la sécurité des voies d'évacuation, on nous propose de renforcer Frontex et d’isoler encore plus l’Europe.

Il est prévu que la Suisse participe à cette augmentation à hauteur de 61 millions de francs – beaucoup plus que jusqu'à présent. C'est ce qu'a décidé la majorité de droite du Parlement lors de la session d'automne 2021. Parallèlement, toutes les propositions du PS visant à aider les réfugié-es dans une plus large mesure via le programme de réinstallation de l'ONU ont été rejetées. Aujourd'hui, il n'est pratiquement plus possible pour les personnes qui fuient leur pays de se rendre légalement et en toute sécurité en Europe afin d’y déposer une demande d'asile. En fuyant, elles risquent leur vie. Chaque année, des milliers de personnes meurent en Méditerranée.

Des organisations actives dans le domaine de la migration ont lancé un référendum contre la décision de soutenir Frontex à hauteur de 61 millions de francs par an. Le PS soutient le référendum, car il faut enfin mettre un terme à cette pratique inhumaine aux frontières extérieures de l'espace Schengen. Nous ne voulons pas d'argent suisse pour les violations des droits humains !

02. déc 2021