L’accord-cadre avec l’Union européenne est un moyen important de garantir des relations stables et bénéfiques avec le premier partenaire économique de la Suisse. Le PS Suisse espère que la rencontre d’aujourd’hui entre Guy Parmelin et Ursula von der Leyen permettront de sortir des 3 années de blocage et de chaos au sein du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dirigé par le PLR, qui a outrepassé le mandat de négociation du Conseil fédéral. Il faut faire avancer les négociations avec l’Union européenne. Le PS Suisse attend désormais du conseiller fédéral Ignazio Cassis qu’il se mette enfin au travail et propose des solutions à l’Union européenne, pour sortir enfin d’une situation honteuse pour la Suisse.

Aujourd’hui, le président de la Confédération rencontrait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Les discussions politiques autour de l’accord-cadre vont donc se poursuivre, ce que le PS Suisse salue. « Le PS Suisse a toujours été convaincu qu’un accord-cadre institutionnel conforme avec la protection des salaires est une voie à privilégier pour le développement furur des relations entre la Suisse et l’Union européenne et des accords bilatéraux », déclare le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « Mais la protection des salaires, la directive sur la citoyenneté européenne et les aides d’État nécessitent encore des négociations futures. » Le PS attend désormais du conseiller fédéral Ignazio Cassis qu’il se mette au travail et amène enfin des propositions sur la table.

 

Le PS Suisse s’est toujours engagé en faveur d’un accord-cadre qui permette le développement des bilatérales et assure la protection des salaires et le service public. « Après 3 ans passés à chercher un bouton « reset » plutôt que des solutions, il est grand temps que les négociations autour de l’accord-cadre aillent de l’avant », souligne Roger Nordmann, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales. « La lutte contre les conditions de travail abusives et le dumping salarial restent la priorité pour le PS et ses alliés européens », précise encore Roger Nordmann. « Le PS soutiendra l’accord-cadre si ces conditions sont respectées. Sans une meilleure garantie en la matière, l’accord ne trouvera jamais de majorité. »

 

Hier, dans une déclaration commune, des représentant-e-s du Groupe socialiste aux Chambres fédérales et du Groupe S&D au Parlement européen ont communiqué leur intention d’aller de l’avant en matière de défense des droits sociaux et contre le dumping salarial. Avec ses allié-e-s et dans le cadre juridique européen, le PS Suisse s’engagera pour que le principe « à travail égal, salaire égal au même endroit » soit mis en œuvre dans toute l’Europe.

23. avr 2021