« En matière d’égalité salariale, la Suisse est en retard », déclare Mathias Reynard, conseiller national (VS). « Il est urgent d’instaurer des directives plus efficaces concernant l’examen des pratiques salariales et de renforcer le contrôle des entreprises. Si ces dernières ne respectent pas l’égalité salariale, elles doivent être placées sur liste noire et sanctionnées. »
Le champ d’application de l’obligation de contrôler ses pratiques salariales est insuffisant, car il est limité aux entreprises comptant plus de 100 employé-e-s (hors apprenti-e-s). Cela ne concerne donc que 0,8 % des entreprises, et moins de la moitié des salarié-e-s de Suisse. « Cette limite doit être abaissée à 50 employé-e-s », ajoute Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR).
La CSEC-N a accepté de justesse la proposition du PS qui exige des entreprises qu’elles soumettent à la Confédération le résultat de l’examen de leurs pratiques salariales dans un délai d’un an. Cela représente une lueur d’espoir et permet à la Confédération de vérifier l’efficacité des mesures en question.
Communiqué aux médias du 24 janvier 2020
La droite empêche un pas minuscule vers l’égalité salariale
Aujourd’hui, la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) a fait échouer quatre initiatives visant à mettre en œuvre l’égalité salariale entre hommes et femmes. La droite reste aveugle à la nécessité d’agir, alors que les femmes en Suisse gagnent environ 8 % de moins que les hommes – seulement parce qu’elles sont femmes.
24. jan 2020