Le Conseil national a adopté aujourd’hui à une nette majorité le contre-projet à « l’initiative vélo ». Ainsi, une majorité s’est prononcée en faveur du soutien durable à ce moyen de transport respectueux de l’environnement. Le PS, qui s’est engagé dès le début de façon décisive en faveur de cette thématique, salue cette décision ! Il y a de bonnes chances que le vélo trouve enfin sa place dans la Constitution.

Le vélo joue un rôle important dans les villes et les agglomérations. Pourtant, dans de trop nombreux endroits, on manque de systèmes de sécurisation du trafic pour tous les moyens de transport. L’« initiative vélo », soutenue par le PS dès le début, veut changer cela : elle veut introduire dans la Constitution des mesures d’encouragement en faveur des cyclistes, comme c’est le cas depuis longtemps pour les sentiers pédestres. « L’initiative améliorera la sécurité des usagers de la route, la santé publique et en plus, elle fera avancer la protection du climat ! », se réjouit le conseiller national (NE) Jacques-André Maire.

Partout où cela est possible, le trafic routier et cycliste doivent être séparés. « Tout le monde profitera de l’initiative vélo : les cyclistes bénéficieront de plus de sécurité et de fluidité du trafic sur les routes et les pistes cyclables. Ainsi, ils n’encombreront plus les trottoirs : l’initiative profitera donc également aux piéton-ne-s. Les enfants pourront aller sans danger à l’école sur la petite reine et les automobilistes profiteront eux aussi d’une meilleure régulation du trafic », estime le conseiller national (VS) Mathias Reynard. Les cantons, les villes et les communes profiteront le plus de l’impact positif de la mise à égalité des pistes cyclables avec les chemins et les sentiers pédestres. C’est pour cette raison qu’ils soutiennent quasi-unanimement ces mesures efficaces et peu coûteuses. 

01. mar 2018