Après avoir imposé sans planification leur plan d'augmentation des dépenses militaires à hauteur de plusieurs milliards, les partis de droite réduisent à nouveau massivement la marge de manœuvre de la Confédération pour plusieurs années. La décision du Conseil national de rembourser les dettes liées au coronavirus entraînera des économies inquiétantes dans la coopération internationale, l’éducation, les services publics et les assurances sociales.

« Le Conseil national veut rembourser la moitié de la dette du Covid, qui s’élève à 30 milliards de francs, sur neuf ans. Cela limite massivement la marge de manœuvre budgétaire de la Confédération », déclare la conseillère nationale socialiste Ursula Schneider Schüttel (FR). « Pourtant, les excédents accumulés par le passé auraient pu être utilisés pour réduire toutes ces dettes. Au cours des 20 dernières années, nous avons justement économisé pour les cas d’urgence. De plus, le taux d’endettement n’a jamais été aussi bas .»

Dans les mois et les années à venir, la Suisse devra faire face à d'importants défis financiers, notamment en raison de la guerre en Ukraine et de la crise climatique. « Dans cette situation, la droite limite la marge de manœuvre en vue de mesures d'allègement ciblées pour la population », s’inquiète Ursula Schneider Schüttel. « Le PS Suisse s’oppose à ce que cette politique irresponsable conduise des économies budgétaires dans la recherche et la formation, la coopération internationale, les services publics et les assurances sociales. »

08. juin 2022