Le Conseil fédéral a aujourd’hui renouvelé sa réglementation concernant les rémunérations des cadres dans les entreprises proches de la Confédération. Les dispositions sont beaucoup trop laxistes, et les exemples à suivre souhaités et requis ne peuvent pas se déployer sous ces conditions. Des primes beaucoup trop hautes sont encore permises. Et il manque surtout un plafonnement afin d’éviter des salaires excessifs.

Des banquiers avares et des managers cupides ont propulsé l’économie mondiale au bord du précipice. C’est pourquoi il est totalement inconcevable que des entreprises proches de la Confédération, telles que les CFF, la Poste, Skyguide ou Ruag commettent les mêmes erreurs et se cachent derrière les mêmes excuses inutiles pour justifier leurs hauts salaires en forte augmentation.

« Il est incompréhensible que le chef des CFF gagne plusieurs fois le salaire d’un conseiller fédéral », déclare le conseiller national (VD) Jean Christophe Schwaab. « Il est encore plus incompréhensible que le Conseil fédéral admette encore des primes de 50 %. Les cadres supérieurs des entreprises proches de la Confédération méritent un salaire honorable, mais des excès de primes semblables à ceux de l’économie privée sont nuisibles et inutiles. » 

21. juin 2017