Depuis l’abolition du taux plancher avec l’euro, la surévaluation du franc suisse est devenue le problème le plus pressant de la politique suisse. Le Groupe socialiste souhaite que le thème soit abordé lors de la session de printemps, sous la forme d’un débat urgent. Pour Ada Marra, conseillère nationale vaudoise, « la BNS a abandonné le cours plancher, alors que celui-ci avait fait ses preuves. Les personnes directement concernées, en particulier les travailleur-euse-s, attendent des réponses constructives afin de pouvoir envisager sereinement l’avenir. La politique doit maintenant leur apporter ces réponses. »

Le Groupe socialiste a analysé aujourd’hui les conséquences politico-financières de l’abolition du cours plancher, en présence de Fritz Zurbrügg, membre de la direction de la BNS, et de Serge Gaillard, directeur de l’Administration fédérale des finances. Il exige dès lors, qu’à la session de printemps, un débat urgent soit tenu.

Dans ce cadre-là, une série d’interventions, basées sur la résolution adoptée lors du Congrès de Martigny le 14 février dernier, seront déposées :

  1. La BNS doit introduire, aussi vite que possible, un nouveau cours plancher de 1,15 franc pour un euro.
  2. Sur les deux milliards de bénéfices de la BNS aux cantons, la moitié doit être affectée au renforcement de l’assurance-chômage (AC) et aux programmes de formation continue.
  3. Le PS Suisse luttera par tous les moyens contre des mesures faites au détriment des travailleur-euse-s, telles qu’une extension des heures de travail, des baisses de salaires, ainsi que toute flexibilisation ou déréglementation.
  4. Les fabricants et les distributeurs doivent répercuter les gains de change en faveur des consommateur-trice-s. La révision de la loi sur les cartels doit rapidement être reprise en main. 
20. fév 2015