Le Groupe socialiste des Chambres fédérales déposera, cette semaine encore, deux motions au Parlement, afin de résoudre, une fois pour toute, la problématique des banques « too big to fail ». D’une part, le PS exige la séparation claire entre activités commerciales et activités d’investissements, afin que les risques systémiques en cours soient minimisés. D’autre part, le PS demande une augmentation des fonds propres des banques à 10% au minimum.

Cinq ans après la faillite de la banque d’investissements Lehman Brothers, les grandes banques suisses continuent de faire courir un risque systémique à l’ensemble de l’économie réelle. Le Parlement s’est jusqu’ici contenté de « mesurettes » cosmétiques, refusant d’empoigner sérieusement cette problématique. Le Groupe socialiste a donc décidé aujourd’hui de déposer deux motions, afin de prémunir l’économie réelle et les finances publiques des conséquences d’une nouvelle crise bancaire d’envergure.

La séparation des activités commerciales et d’investissements est la seule mesure crédible afin de protéger les petits épargnants et les PME des risques majeurs pris avec la spéculation des banques d’affaires. Le PS exige en complément que les fonds propres des banques atteignent 10% au minimum des risques évalués (ratio de levier).

Sur ces propositions, le PS est rejoint par des professeurs de renommée mondiale dans le domaine bancaire, ainsi que par plusieurs membres de l’ancienne commission d’experts « too big to fail ».

17. sep 2013