Dans le cadre de sa séance préparatoire en vue de la session d’automne, le Groupe socialiste des Chambres fédérales a discuté de la situation dramatique qui prévaut actuellement en Syrie. Il appelle le Conseil fédéral à décupler l’aide humanitaire suisse en direction de la Syrie et, eu égard à l’urgence liée à la guerre civile, à renforcer la coopération helvétique sur place et dans les pays environnants, de façon à être en mesure de pouvoir intervenir efficacement – depuis ces derniers – pour soulager la société civile syrienne.

Pour Andy Tschümperlin, président du Groupe socialiste, « le Conseil fédéral doit mettre tout en œuvre afin de remédier aux souffrances du peuple syrien. ». Le Groupe socialiste attend du Conseil fédéral qu’il s’engage sur le plan diplomatique pour favoriser l’émergence d’un règlement politique du conflit dans la mesure où il considère que des interventions militaires disparates ne feraient qu’aggraver la situation. Il s’exprime également en faveur de l’accueil rapide d’un contingent de réfugié-e-s dans notre pays, à commencer par celles et ceux qui sont le plus en danger. Par ailleurs, le Conseil fédéral doit étudier attentivement une meilleure application, par la Suisse, des sanctions décidées par la communauté internationale.

En profitant de la présence de divers experts, le Groupe socialiste a également abordé la question de la révision de la Loi sur l’alcool, qui figure à l’ordre du jour du Conseil national lors de la session d’automne. Sa position est sans équivoque : il ne soutiendra pas cette révision si elle ne comprend pas d’instruments supplémentaires en matière de prévention de même qu’une limitation de la vente de nuit et une augmentation des taxes sur l’alcool.

Enfin, le Groupe socialiste a également pris connaissance de l’accord entre la Suisse et les USA sur leur différend fiscal. Désormais au grand jour, le contenu du programme demeure particulièrement brutal à certains égards. C’est cependant le prix à payer pour des banques suisses qui - des années durant et en tout connaissance de cause - ont floué des états étrangers. Reste encore à déterminer si le programme en question peut effectivement être mené – comme semblent le désirer les autorités américaines - sans accroc ni violation des règles de droit en vigueur.

30. aoû 2013