L’UDC lance aujourd’hui l’initiative de résiliation qui vise à supprimer la libre-circulation et, par conséquent, les accords bilatéraux avec l’Union européenne. C’est la première fois que l’UDC choisit clairement son camp et demande au peuple de se prononcer directement sur la relation entre la Suisse et l’UE. L’UDC joue enfin cartes sur table, le PS refuse résolument l’initiative. Non seulement elle provoquerait la mort des accords bilatéraux, elle supprimerait également les mesures d’accompagnement qui assurent les salaires décents ainsi que les conditions de travail correctes en Suisse.

Dans le cadre de la votation sur l’initiative sur l’immigration de masse, l’UDC faisait croire à la population qu’elle ne mettait pas les bilatérales en danger et compromettait ainsi la relation entre la Suisse et l’UE. Avec l’initiative de résiliation, l’UDC dévoile ses cartes et manifeste clairement sa volonté de résilier les accords bilatéraux. Le PS assume pleinement cette confrontation tout en étant certain que la majorité de la population souhaite garder les accords bilatéraux ainsi qu’un marché de travail sans sous-enchère salariale.

«Un oui à l’initiative de résiliation provoquera la fin des accords bilatéraux. Nous sommes convaincus que cela ne correspond pas à la volonté de la majorité. » affirme Carlo Sommaruga, conseiller national socialiste. « L’initiative met également en danger les mesures d’accompagnement qui protègent les travailleuses et travailleurs indigènes. Par conséquent, l’UDC torpille non seulement les relations avec nos pays voisins mais également les conditions de travail en Suisse. »

16. jan 2018