« Les partis de droite ont encore des projets coûtant des milliards de francs en réserve », déclare le président du PS, Christian Levrat. Il s'agit notamment de la suppression du droit de timbre et des droits de douane sur les produits industriels, de la réforme de l’impôt anticipé ou de la baisse de la TVA sur les carburants. En outre, il y a l'abolition de la pénalisation du mariage et la réforme de l’impôt sur la valeur locative, qui coûteraient également des milliards. « Ce sont de pures subventions pour les compagnies d'assurance, les grandes entreprises et les propriétaires. La population active devra payer. Aujourd'hui, la population a clairement montré qu'elle ne voulait pas de la politique fiscale bourgeoise. Le non à l'arnaque fiscale est aussi un non à l'entente bourgeoise ! »
Il est clair que la politique familiale ne peut pas se faire par le biais de déductions fiscales. « Nous devons soulager les familles à faibles et moyens revenus qui en ont besoin – et pas les familles les plus riches. C’est précisément ce que propose le PS avec son initiative d’allègement des primes », poursuit Christian Levrat. L’un des chantiers les plus urgents de la politique est la garde des enfants. « C’est pourquoi le PS demande que les crèches soient gratuites. Celles-ci appartiennent au service public garanti par la Constitution, tout comme les écoles. »
Non massif au clientélisme bourgeois et à la politique de démantèlement !
Non massif au clientélisme bourgeois et à la politique de démantèlement !
Aujourd’hui, les électrices et électeurs ont clairement montré leur volonté d’avoir des impôts équitables et une politique familiale efficace – et non des cadeaux pour les familles riches. Le non à la déduction des enfants est un signal clair aux partis bourgeois. L'entente bourgeoise a échoué. Après la RIE III, ces derniers ont une fois de plus fait naufrage avec un projet de loi fiscale injuste : il en est fini de leur clientélisme antisocial et leur politique de démantèlement ! Parce que cette arnaque de déduction pour enfants n'était que le début d'une série de projets coûtant des milliards, au profit des associations économiques et des lobbies des grandes entreprises.
27. sep 2020