Grâce à la révision de la loi sur l’asile, les procédures d’asile seront beaucoup plus rapides et moins coûteuses. Une représentation juridique adéquate garantit, avec l’accélération du processus de traitement, des procédures équitables. Le comité interpartis « Oui à la révision de la loi sur l’asile » a présenté aujourd’hui ses arguments en faveur de la révision nécessaire. La votation a lieu le 5 juin 2016.

Le nombre important de demandeurs d’asile en Suisse rend l’accélération des procédures d’asile plus nécessaire que jamais. Les réfugiés, dont les motifs sont reconnus, doivent obtenir la protection de la Suisse. Tous les autres doivent recevoir, dans un laps de temps raccourci, une décision définitive. Un comité interpartis, fort de plus 130 parlementaires fédéraux du PDC, du PLR, du PS, des Verts, du pvl, du PEV et du PBD soutient la révision de la loi sur l’asile. Grâce aux centres fédéraux, la révision permet des procédures d’asile plus rapides, équitables et économiques.

Plus rapide : les centres fédéraux accélèrent les procédures

Les résultats de la phase de test menée à Zurich montrent clairement que les centres fédéraux sont la bonne solution. La durée des procédures d’asile effectuées a pu être réduite en moyenne de 39% et le taux de recours a baissé de 1/3. La nouvelle structure proposée est un succès. Grâce à des délais de recours raccourcis et un circuit plus court (tous les acteurs sont réunis sous un même toit) l’accélération de la procédure est garantie.

Plus équitable : une représentation juridique adéquate en matière de procédures accélérées

Seul un conseil et une représentation juridiques adéquats garantissent que les procédures accélérées et les délais de recours raccourcis soient conformes à l’Etat de droit. Les procédures d’asile plus courtes sont efficaces, la protection juridique garantie par la Constitution est assurée et les procédures restent équitables.

Plus économique : des millions d’économie dans le domaine de l’asile

La révision permet à la Confédération une économie, par rapport au système actuel, de CHF 110 mios par an - grâce à la création des centres fédéraux et de la diminution des affectations aux cantons qui en découle. A cela s’ajoutent des coûts nettement moindres dans le domaine de l’aide d’urgence, grâce à un meilleur conseil juridique et d’évaluation pour les demandeurs d’asile.

Traiter le thème de l’asile au lieu de l’exploiter !

Alors que des centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui en fuite, la Suisse a besoin de solutions dans le domaine de la politique migratoire. Avec son référendum contre la révision de la loi sur l’asile, l’UDC préfère uniquement exploiter ce thème et bloquer ainsi l’adoption de solutions constructives. Le populisme ne nous fait pas avancer sur cette question. Pire ! Il fait revenir la Suisse des années en arrière. Le large comité interpartis pour la révision de la loi sur l’asile s’engagera en faveur du Oui le 5 juin 2016.

12. avr 2016