Aujourd’hui a lieu la Journée internationale contre la violence envers les femmes. A cette occasion, le groupe parlementaire PS montre son engagement dans la lutte contre la violence domestique. Ce matin, après avoir participé à une action de sensibilisation devant le Palais fédéral, le groupe a déposé trois interventions parlementaires pour donner plus de moyens à la lutte contre la violence domestique. « Une vie sans violence est un droit humain, pas un privilège. Chaque personne a le droit de se sentir en sécurité, encore plus dans son propre foyer» déclare Cesla Amarelle, conseillère nationale et vice-présidente des Femmes socialistes suisses. « La violence domestique doit être considéré comme un enjeu prioritaire pour la santé publique ».

Un simple coup d’œil sur les statistiques policières de la criminalité suffit à montrer l’ampleur de la violence domestique. En 2013, ce sont plus de 16'000 cas de violence intrafamiliale qui ont été enregistrés. 41% des homicides ont été commis dans la sphère domestique. Les conséquences de la violence domestiques sur la santé, physique et psychique, sont lourdes. Et les coûts engendrés pour la collectivité s’élève, selon des estimations prudentes, à plus de 160 millions de francs par année.

Le groupe parlementaire PS en est persuadé, il est temps de prendre de nouvelles mesures pour lutter contre ce fléau. C’est pour cela qu’il invite aujourd’hui, par le biais de trois interventions parlementaires, le Conseil fédéral à agir :

  • Motion: La prévention de la violence domestique : une mission de santé publique
  • Postulat: Prise en charge médicale des cas de violence domestique : état des lieux des politiques et pratiques cantonales et opportunité d’un mandat explicite dans la LAVI
  • Motion: Violence domestique : statistiques nationales.

Le PS demande que l’ampleur et les conséquences de la violence domestique soient clairement mises en évidence. Il revendique aussi des mesures conséquentes à l’ampleur de ce phénomène : la Confédération doit investir dans la prévention, pour éviter autant que possible la violence domestique. Une possibilité de dédommagement des victimes de violence domestique doit également être analysée. L’opportunité de créer une base légale en la matière dans la LAVI semble une solution envisageable pour le PS.

25. nov 2014