Toutes les personnes en Suisse devraient avoir la possibilité d’intégrer (ou réintégrer) le monde du travail et d'obtenir un emploi rémunéré et décent. Les derniers chiffres fédéraux en matière d'asile démontrent que les mesures d'intégration renforcées portent leurs fruits, en particulier pour les immigré-e-s : le taux d'emploi des réfugié-e-s reconnu-e-s et des personnes admises provisoirement a considérablement augmenté.

« La politique d'intégration par le marché du travail représente une réussite et les chiffres montrent que la situation peut s’améliorer en peu de temps lorsque les institutions et les différents partenaires collaborent efficacement à tous les niveaux », déclare la conseillère nationale (VD), Ada Marra. Il faut relever dans ce dossier le travail et le mérite de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, en charge du DFJP pendant huit ans. Le potentiel d'intégration des immigré-e-s est immense. « Mais pour réussir le pas de la sortie de l’aide sociale, ces personnes doivent, avant toute chose, se voir offrir un emploi et ne doivent pas être exploitées dans des secteurs à bas salaire. »

Le potentiel professionnel des réfugiés et des personnes admises temporairement doit être clarifié dès que possible. « Plus vite leurs compétences professionnelles et linguistiques sont connues, plus tôt leur programme d'intégration peut être ciblé », déclare Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR). « L’agenda d'intégration de la Confédération et des cantons, qui entre en vigueur le 1er mai, contient cette évaluation de leur potentiel. Il augmente également l’indemnité d'intégration pour les réfugiés. C'est prometteur. »

L’évaluation du potentiel ainsi que la collaboration interinstitutionnelle constituent aussi un axe important défendu dans la stratégie de formation continue du PS, exposée dans notre papier de position « Emploi et formation pour toutes et tous ». Cette stratégie représente un thème prioritaire de la campagne électorale du PS. « Il n’est pas possible que des personnes se retrouvent au chômage de longue durée ou à l'aide sociale alors qu’elles peuvent travailler et veulent assurer leur existence et celle de leur famille par leurs propres moyens », dit encore Ada Marra.
 

29. avr 2019