Suite aux révélations du cas « Nestlé/EPFL », le PS est très inquiet de l’influence de sponsors privés sur le contenu de la recherche et sur la nomination au sein de certaines chaires universitaires. Pour Mathias Reynard, conseiller national (VS), « il n’est pas acceptable que les mécènes définissent de manière opaque les axes de la recherche ou les personnes qui doivent occuper des places au sein des chaires ».

Les contribuables sont en droit d’attendre des Universités un minimum de transparence dans leur fonctionnement. Lorsque les hautes écoles concluent des contrats de sponsoring, cela doit être fait de manière publique. La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) a rappelé aujourd’hui l’importance du principe de transparence, mais a renoncé à légiférer dans le domaine.

Le PS déposera dès lors une proposition, lors de la session d’été, concernant les deux écoles polytechniques de Zurich et de Lausanne. Les contrats conclus avec des donateurs privés devront être traités avec une certaine transparence.

Le PS demande également que les hautes écoles suisses et les universités établissent des standards communs pour leurs relations avec des donateurs privés. L’excellence reconnue des hautes écoles suisses ne doit pas pâtir d’immiscions douteuses dans la recherche et dans la formation. L’indépendance de la recherche et de l’enseignement est en jeu. 

16. mai 2014