Le Parti socialiste suisse s’engage pour une Suisse ouverte vers l’autre, une Suisse de la diversité linguistique, religieuse et culturelle.

Cette Suisse du « tous ensemble » l’a emporté dans les urnes le dimanche 12 février dernier, en acceptant la naturalisation facilitée pour les ressortissant-e-s de la 3e génération. Nous renouvelons donc notre « appel à la naturalisation » et invitons toutes les personnes concernées et répondant aux critères à entamer une procédure de naturalisation.

Plus de deux millions de personnes résidant dans ce pays n’ont pas de passeport suisse. Ces gens vivent ici, vont à l’école avec nous, jouent au football avec nous ou vont au cours de natation avec nous, ils travaillent avec nous, ils paient des impôts, comme nous... Ils font partie intégrante de notre pays, de la Suisse. Ils n’ont toutefois pas le droit de participer aux décisions politiques, bien que bon nombre de celles qui sont prises au Parlement ou dans les urnes aient un effet immédiat sur chacun d’entre nous – et donc sur eux aussi.

En comparaison européenne, la naturalisation en Suisse est très difficile, elle coûte cher et elle s’apparente à un parcours du combattant. La nouvelle Loi sur les étrangers dresse même quelques obstacles encore plus difficiles à surmonter sur le chemin des candidates et des candidats. À partir du 1er janvier 2018, seules les personnes au bénéfice d’un permis C pourront demander le passeport suisse. Pour tous les détenteurs d’un permis B, cette possibilité n’existera plus (contrairement à aujourd’hui). Cela concerne 650’000 personnes.

  • Conjointement avec le PS Migrant-e-s, le PS Suisse renouvelle son appel pour la naturalisation des personnes au bénéfice d’un permis B. Nous voulons informer, encourager et aider. Nous voulons plus de Suisse pour toutes et tous. Ceux qui désirent entrer en contact avec une conseillère en naturalisation ou un conseiller en naturalisation peuvent s’inscrire ici.