Le PS Migrant-e-s a, lors de son Assemblée annuelle samedi dernier, adopté une résolution demandant que toute personne établie en Suisse puisse jouir de l’ensemble des droits politiques. Voilà un an que les discussions portent sur cette question, notamment dans le cadre de la campagne en cours appelant aux naturalisations. Les plus de 100 membres présents ont recommandé par ailleurs de voter OUI à la réforme de la Prévoyance vieillesse (PV) 2020, soumise au peuple cet automne. Les éléments statutaires ont également ponctué l’Assemblée : rapports et objectifs annuels ou encore élections au Comité.

Il y a près d’un an, le PS Migrant-e-s lançait, à l’occasion du 1er août, sa campagne et son appel à la naturalisation « Davantage de Suisse ! ». Le point de départ faisait suite à la nouvelle loi sur la nationalité, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2018. À compter de cette date, seules les personnes possédant un permis C pourront entamer une procédure de naturalisation. Le PS Migrant-e-s s’engage donc pour qu’autant de personnes que possible, qui remplissent les exigences pour déposer une demande de naturalisation mais qui ne possèdent pas de permis d’établissement, puissent le faire encore en 2017 auprès de leur commune. Les membres du PS Migrant-e-s ont conseillé, au cours de cette dernière année, plusieurs centaines de personnes. Cette offre reste valable, notamment en ligne.

L’Assemblée annuelle a également adopté une résolution demandant que toute personne résidant en Suisse puisse accéder aux droits politiques complets. Il s’agirait là d’une suite logique à l’égalité de droits, telle qu’inscrite dans la Constitution. Le PS Migrant-e-s appelle à défendre les possibilités existantes en matière de participation politique et à les développer encore.

Pour le PS Migrant-e-s, le renforcement du système suisse de rentes est important. En ce sens, l’Assemblée annuelle appelle ses membres et sympathisant-e-s à glisser un OUI dans l’urne le 24 septembre prochain. En ce sens, le PS Migrant-e-s rappelle également l’importance des prestations AVS, qui se poursuivent, même en cas de retour dans son pays d’origine ou dans un autre pays. Ce n’était par contre plus le cas dans les dernières années pour les personnes vivant au Kosovo. L’Assemblée demande donc de remettre en vigueur l’ancien accord de la Suisse avec l’Ex-Yougoslavie. 

19. juin 2017