Le Conseil fédéral a fixé aujourd'hui à 365 francs suisses par an, dès 2019, la redevance annuelle pour la radio et la télévision. Cela correspond à 1 franc par jour et par ménage pour le service public médiatique, soit une baisse de 20 % par rapport à aujourd’hui. Le large comité interpartis « Non à No Billag » salue la baisse de la redevance et l’allègement financier pour les ménages et l’économie. Dans le même temps, le comité s’engagera avec force contre l’initiative No Billag qui sera soumise au vote populaire le 4 mars 2018. Cette initiative est une attaque contre la diversité régionale et linguistique en Suisse.

En juin 2015, le peuple suisse a soutenu la révision de la loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV) et accepté un nouveau système de financement. Avec cette révision, les redevances de radio et de télévision pour les ménages privés diminueront de 450 à 365 francs par an dès le 1er janvier 2019. Une promesse de la votation sur la LRTV est ainsi tenue : la redevance baisse clairement, à hauteur de 20 %. Il s’agit d’un allègement financier considérable pour l’ensemble des ménages. Les consommatrices et les consommateurs paieront moins pour la même offre. De plus, les petites et moyennes entreprises seront exemptées du paiement de la redevance ou paieront des montants plus bas.

Non à la destruction de la diversité radiophonique et télévisuelle

L'initiative No Billag veut supprimer la perception des redevances pour la radio et la télévision. Cela entraînerait la suppression du financement de la SSR et de 34 stations régionales privées de radio et de télévision et marquerait la fin du service public dans le secteur des médias audiovisuels. L'initiative est une double attaque contre la diversité régionale et linguistique dans les médias et le fonctionnement de la démocratie. Dans une démocratie directe, une large offre dans toutes les régions linguistiques est essentielle. Dans un petit marché quadrilingue comme l’est la Suisse, cette offre est uniquement finançable par une redevance.

Le large comité interpartis, composé de représentants de tous les partis, s’engagera avec force pour le rejet de cette initiative extrême le 4 mars 2018. 

18. oct 2017