04.03.2018
Une majorité incontestable de la population s’est exprimée aujourd’hui contre l’initiative « No Billag » et pour la poursuite des activités de la SSR et des nombreuses chaînes de radio et TV régionales et locales. Avec ce rejet clair, les citoyennes et les citoyens ont marqué leur attachement à des médias proposant une information de qualité, proches de la population et essentiels à la cohésion nationale, à notre diversité culturelle et au vivre-ensemble. Au vu de la crise actuelle qui frappe le monde médiatique de plein fouet et du résultat sans appel du jour, le PS en appelle à une meilleure protection des médias. Continuer
24.01.2018 | Roger Nordmann, Conseiller national VD
L’initiative populaire No-Billag propose une transformation très substantielle des bases constitutionnelles du paysage audiovisuel Suisse. Si lancer une initiative populaire est un droit constitutionnel qui n’est pas discuté, attendre des initiants un minimum de cohérence et de bonne foi constitue aussi un droit des citoyens. Or, le lancement de la campagne des partisans du oui montre que leur démarche est truffée de contradictions grossières. Parmi ses multiples incohérences, sept sont fondamentales. Continuer
05.01.2018 | Matthias Aebischer, conseiller national (BE)
Prenez donc 2 minutes pour lire cette petite fiction, écrite par Mathias Aebischer, conseiller national bernois, qui imagine le quotidien d'un couple de retraités, M. et Mme Bernard, après que le "oui" à l'initiative "No-Billag" l'aie emporté, et que la SSR aie dû mettre la clef sous le paillasson. M. & Mme Bernard voulaient "juste envoyer un signal"; ils s'en mordent les doigts à présent ... Continuer
Le Comité directeur du PS Suisse a rejeté aujourd’hui, à l’unanimité l’extrémisme de l’initiative « No-Billag ». Le 4e pouvoir, incluant une offre radio / TV diversifiée et indépendante, ne peut être ainsi rayé de notre démocratie. En cas d’acceptation de l’initiative, ce n’est pas que la SSR qui sera touchée, mais bien 35 stations de radio ou de télévision locales et régionales. Cette destruction médiatique doit être combattue, avec un NON clair le 4 mars prochain. Continuer
18.10.2017 | Überparteiliches Komitee «Nein zu No Billag»
Le Conseil fédéral a fixé aujourd'hui à 365 francs suisses par an, dès 2019, la redevance annuelle pour la radio et la télévision. Cela correspond à 1 franc par jour et par ménage pour le service public médiatique, soit une baisse de 20 % par rapport à aujourd’hui. Le large comité interpartis « Non à No Billag » salue la baisse de la redevance et l’allègement financier pour les ménages et l’économie. Dans le même temps, le comité s’engagera avec force contre l’initiative No Billag qui sera soumise au vote populaire le 4 mars 2018. Cette initiative est une attaque contre la diversité régionale et linguistique en Suisse. Continuer
12.09.2017
Le PS refuse l’initiative « No-Billag », tout comme le contre-projet issu des rangs de l’UDC. Les deux ont pour objectif le démantèlement de la SSR. C’est une nouvelle attaque contre le pluralisme des médias, après que des maisons de presse privées ont récemment supprimé des postes, fusionné des rédactions et rayé des titres. La sphère publique démocratique est tributaire d’un service public de presse et d’un quatrième pouvoir fort, dans toutes les parties et régions linguistiques du pays. Pour mener à bien cette tâche, la SSR a besoin de moyens adéquats. Continuer
11.04.2017
Les consommatrices et les consommateurs doivent recevoir en retour l’injuste surtaxe de la TVA d’un montant total de 170 millions de francs de Billag. Aujourd’hui, la commission des transports et des télécommunications du Conseil national (CTT-N) a accepté une demande déposée par le PS. Continuer
19.10.2016
Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de recommander au Parlement de rejeter l’initiative « NoBillag », sans y opposer de contreprojet. Cette initiative prétend vouloir abolir la redevance radio et télévision, mais provoque en réalité le démantèlement de la SSR. Dans un si petit pays, mais possédant une telle diversité culturelle ainsi que des droits de participation à la démocratie directe aussi étendus, une institution telle que la SSR est indispensable. Continuer