Le Groupe socialiste du Conseil national a rejeté aujourd’hui, en première lecture, le projet de budget 2014. Les coupes interdépartementales de 200 millions de francs, prévues par la droite, ne peuvent être soutenues par le PS. Pour Josiane Aubert, conseillère nationale (VD), « la Confédération a bouclé les huit derniers exercices dans les chiffres noirs, dans le respect du frein à l’endettement et sans devoir puiser dans ses réserves. Dans ces conditions, des coupes linéaires ne tenant pas compte des tâches réelles croissantes et des obligations des Départements sont déplacées. »

Le PS s’inscrit en faux contre les 50 millions biffés sur le dos du personnel de la Confédération. Cette économie est arbitraire et entraînerait des licenciements à court terme ou des non-renouvellements de postes. Cette approche est d’autant plus absurde que le budget 2014 s’est amélioré de 89 millions, au vu de la votation populaire sur la vignette (et des kilomètres de routes qui ne seront pas récupérés par le Confédération).

Les gesticulations de la droite ne ressemblent en rien à une planification financière digne de ce nom. Les propositions du PS, demandant plus de moyens en faveur de l’administration fédérale des contributions et de l’administration fédérale des douanes, n’ont pas trouvé de majorité, malgré le fait qu’elles permettaient de dégager des moyens supplémentaires. Le PS s’en remet à la raisonnable politique financière du Conseil des Etats. La Chambre haute est en effet orientée vers les besoins de la Confédération et de la population et non vers les fastes idéologiques et populistes. 

03. déc 2013