Chacun-e en Suisse a droit à une formation. Ce qui est incontesté pour les enfants et les jeunes est également valable pour les adultes. La formation continue doit être accessible à toutes et tous, et pas uniquement aux personnes aisées. Ces principes, défendus par le PS depuis des années, seront ancrés pour la première fois dans la loi sur la formation continue. « Cette loi est un succès, quand bien même elle ne définit qu’un cadre, le contenu devant encore être précisé », estime la conseillère nationale (VD) Josiane Aubert. « Le financement n’est pas encore réglé et le Parlement doit passer de la parole aux actes ».

Le monde du travail a changé, de même que les exigences en matière de formation. Il y a peu, il était encore fréquent, après une formation, d’exercer le même travail pendant des décennies, parfois au sein de la même entreprise. De nos jours, les salarié-e-s doivent clairement être flexibles et mobiles. « L’apprentissage tout au long de la vie », tel est le credo qui doit permettre de former en continu en Suisse. Pour rappel, la formation continue représente 5 milliards de chiffre d’affaires dans notre pays.

Pour le PS, il s’agit d’un cheval de bataille depuis de nombreuses années, afin de parvenir à une loi sur la formation continue. Avec cette loi, le Conseil national règle pour la première fois la formation continue au niveau légal. Le PS se félicite que des compétences de bases claires soient définies pour les adultes et que, de cette façon, les cantons aient une base solide pour prendre des mesures, contre l’analphabétisme par exemple. Toutefois, le PS ne considère pas la question du travail réglée avec cette loi-cadre. Le financement doit être expliqué d’urgence lors de la prochaine étape. En effet, les possibilités de formation ne doivent pas être liées au revenu. Le droit à la formation continue est d’autant plus nécessaire pour celles et ceux qui gagnent peu. 

10. déc 2013