Le PS a combattu aujourd’hui en Commission des Finances (CdF-N) la motion adoptée par la majorité de droite intitulée « réduire les dépenses liées ». Avec cette motion, l’UDC et le PLR, ainsi que leurs alliés, attaquent directement la sécurité sociale. En clair : les domaines concernés par les coupes seront l’AVS, l’AI, les prestations complémentaires ou les subsides d’assurance-maladie.

Pour Ursula Schneider Schüttel, conseillère nationale (FR), « la politique financière antisociale de l’UDC et du PLR ne connaît qu’une seule direction : des coupes dans les rentes et dans les prestations sociales, qui permettent de financer des baisses d’impôts pour les plus aisés et les entreprises ». La majorité de droite peine décidément à tirer les leçons de sa débâcle sur la RIE III ; le message est clair : la population ne veut pas d’injustes répartitions aux dépens des classes les moins aisées.

Le Conseil fédéral a récemment reconnu que la majorité de droite de la CdF-N en avait appelé à la réduction des dépenses « afin de permettre des réformes des prestations ». Dit d’une manière plus intelligible : réduction de l’AVS, de l’AI, des prestations complémentaires et autres subsides des primes maladie, représentant une grande partie des dépenses de la Confédération. Le PS combattra de toutes ses forces ces mesures d’austérité.

Les attaques de la droite sur la sécurité sociale démontrent, une fois encore, l’importance du OUI à la Prévoyance vieillesse 2020 lors de la votation de septembre. Ursula Schneider Schüttel prévient en cas d’échec de la réforme : « un NON donnerait du grain à moudre à la volonté du PLR et de l’UDC d’établir un plan d’austérité sans précédent. Ils ne veulent pas conserver les niveaux des rentes, comme c’est le cas avec la réforme présente, mais appliquer une baisse massive et démanteler l’AVS. » 

31. mar 2017