Les conditions de travail en Suisse font actuellement face au feu nourri de la droite. Certains tentent ainsi de s’attaquer au temps de travail ou à la protection des travailleuses et travailleurs âgés et l’UDC s’est positionnée contre les mesures d’accompagnement. Cette dernière s’attaque ainsi frontalement aux salaires et aux conditions des travailleuses et travailleurs indigènes. Le PS s’inscrit en faux contre cette volonté des partis de droite et mettra toute son énergie à contrer le démantèlement des conditions de travail dans notre pays.

Les partis bourgeois démontrent, une fois encore, leur manque total d’intérêt pour la protection de la population active. Ils remettent ainsi en cause la protection contre le licenciement des travailleurs/euses âgés, ainsi que l’encadrement des conditions de travail ou encore les mesures d’accompagnement visant à protéger les salaires et les conditions de travail en Suisse :

1. Protection des travailleurs/euses âgés : au cours des dernières semaines, les élu-e-s bourgeois ont rejeté, en Commission des affaires juridiques (CAJ), une proposition visant à protéger les travailleurs/euses âgés. L’initiative parlementaire du conseiller national (BE) Corrado Pardini aurait permis de mettre en œuvre une protection efficace contre les licenciements, mais celle-ci fut vertement rejetée par la majorité bourgeoise.
2. Encadrement des conditions de travail : l’attaque porte également contre la régulation du marché du travail, qui garantit aujourd’hui des temps de repos suffisants pour les travailleurs/euses. Mais cela ne suffit pas pour les élu-e-s de droite, qui entendent étendre les heures d’ouverture des magasins et généraliser le travail du dimanche. Plusieurs propositions bourgeoises allant en ce sens sont actuellement pendantes au Parlement.
3. Mesures d’accompagnement : la conférence de presse de l’UDC a clairement démontré que la droite ne s’arrête même pas devant les mesures d’accompagnement dans sa politique de démantèlement. L’élite économique de l’UDC veut affaiblir cette mesure clé du droit du travail. Cela aurait pour conséquence une mise sous pression massive des conditions de travail et des salaires en Suisse.

« La droite n’a aucun respect envers les salarié-e-s. Les conditions de travail en Suisse ne donnent pas matière à négociation », précise Ada Marra, conseillère nationale (VD). « Travailler plus, gagner moins d’argent et se faire licencier à 55 ans — c’est le scénario d’horreur que la droite souhaite. Nous n’allons pas accepter cela. Le PS va combattre avec véhémence toute détérioration des conditions de travail en Suisse. » 

30. jan 2018