Avec la réduction de la promotion de la paix de l’armée suisse au Kosovo, le Conseil fédéral envoie un mauvais signal en matière de politique extérieure : au contraire, d’avantage de coopération dans le domaine de la politique de sécurité est nécessaire en Europe face aux risques qui ne cessent d’augmenter.

« Le Kosovo reste très instable. La Swisscoy effectue un travail important et la Suisse jouit, en tant que pays neutre, d’une forte crédibilité », commente le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga. « Dans le monde ultra connecté d’aujourd’hui, la Suisse ne peut assurer sa sécurité que dans le cadre de la coopération internationale sécuritaire, et cela avec chaque Etat qui partage nos valeurs », ajoute Carlo Sommaruga. Ce n’est qu’au travers d’une coopération européenne en matière de sécurité qui fonctionne que la Suisse pourra atteindre un haut niveau de sécurité.

Malheureusement, le DDPS n’a pas réussi à atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral, qui consistait à augmenter les moyens existants pour la consolidation de la paix. Et ce bien que le Conseil fédéral ait réaffirmé cet objectif dans son rapport de sécurité daté du 24 août 2016.

Un Kosovo sans violence, sûr et avec des perspectives d’avenir serait particulièrement intéressant pour la Suisse. Près de 200'000 personnes originaires du Kosovo vivent en Suisse. Cela représente environ 10 % de la population kosovare qui est estimée à 1,8 million d’habitants. Un environnement stable et sécurisé est également une condition préalable à la reconstruction civile du Kosovo.

24. nov 2016