« Il est honteux de voir à quel point il a fallu que la population mette la pression pour que le Conseil fédéral bouge enfin », déclare le conseiller national et co-président du PS Cédric Wermuth (AG). « Malheureusement, ce changement d'attitude arrive bien trop tard. La Suisse est la principale place de négoce de matières premières et une importante plaque tournante financière pour les grandes entreprises et oligarques russes. De nombreux fonds russes ont pu être retirés de Suisse ces derniers jours. »
La guerre d'agression de Vladimir Poutine pousse d'innombrables personnes à fuir. L'UE veut que les personnes fuyant l'Ukraine ne soient pas soumises à une procédure d'asile et obtiennent une protection temporaire. « Le Conseil fédéral ne doit pas hésiter maintenant. Il doit se rallier immédiatement et sans réserve à cette décision », déclare Mattea Meyer, conseillère nationale (ZH) et co-présidente du PS Suisse. « La Suisse, en tant qu'État dépositaire des Conventions de Genève, a ici une responsabilité particulière. »