La formule obligatoire aurait apporté plus de transparence dans le marché du logement, en informant les locataires du loyer perçu précédemment. La majorité de droite du Conseil national a refusé d’entrer aujourd’hui en matière sur cette « mini-réforme ». Ainsi, le cartel de droite a démontré tout son désintérêt pour les souhaits de la population.

Divers cantons, parmi lesquels Zurich, Zoug, Vaud ou encore Genève, ont déjà introduit une « formule obligatoire » et vécu des expériences positives. Pour Rebecca Ruiz, conseillère nationale (VD), « la formule obligatoire renforce la position des locataires dans le marché du logement et a un effet direct sur l’augmentation des loyers. Il est incompréhensible que l’UDC, le PLR et le PDC aient, au travers d’arguments fallacieux, refusé d’étendre à toute la Suisse cette bonne pratique ».

Une fois de plus, il s’avère que la majorité de droite satisfait tous les désirs des riches, des puissants et, dans ce cas précis, des sociétés immobilières. Le cartel de droite ne représente pas les intérêts de la majorité de la population. Parce qu’au Parlement même les plus petites réformes n’ont aucune chance, le PS soutient l’initiative populaire « davantage de logements abordables » de l’association des locataires.

08. juin 2016