La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a traité aujourd’hui le contre-projet indirect à l’initiative pour des soins infirmiers forts. Le Conseil des États avait vidé le projet de son sens lors de la session de juin. La délégation socialiste de la CSSS-N a pu garantir des avancées conséquentes, notamment en matière d’autonomie des infirmiers/ères. « Accorder plus d’autonomie au personnel soignant est primordial, tant d’un point de vue de la reconnaissance de leur travail et de leurs compétences que de l’efficacité du système », commente Pierre-Yves Maillard, conseiller national (VD).
Une autre correction majeure concerne l’encouragement des filières de formation par les cantons. La crise nous a montré l’importance de ces professions, et leur reconnaissance concrète est désormais nécessaire. Cela passe par un soutien aux filières de formation, qui garantissent des soins de qualité et du personnel hautement qualifié. « Cette possibilité d’encourager les filières de formation renforce également la reconnaissance du personnel de santé », complète Pierre-Yves Maillard. « Un système de formation fort en matière de soin permettra aussi d’améliorer la qualité globale de la prise en charge des soins. »
Communiqué aux médias du 28 août 2020
Le contre-projet à l’initiative pour des soins infirmiers forts est corrigé
La CSSS-N a corrigé le tir concernant le contre-projet indirect à l’initiative pour des soins infirmiers forts. Grâce notamment au travail de la délégation socialiste, l’autonomie du personnel soignant et l’encouragement des filières de formation par les cantons, supprimés du projet par le Conseil des États en juin, sont finalement maintenus.
28. aoû 2020