Depuis des années, les caisses maladie volent de scandale en scandale : arnaqueurs de la CPT, explosion de primes de l’EGK, vol des primes de la Supra. L’assurance obligatoire de base est aujourd’hui clairement moins bien contrôlée que le petit marché des assurances complémentaires. Pour preuve, l’office fédéral de la santé compte une petite dizaine de collaborateurs pour contrôler plus de 60 caisses et près de 300'000 produits d’assurance.
Malgré ce déficit de contrôle public, les élu-e-s de droite n’ont pas hésité a bloqué cette loi de surveillance au sein de la Commission du Conseil national. Par ce vote, les élu-e-s en question bloquent également le début du remboursement des primes payées en trop ces dernières années. En refusant cette loi, la solution trouvée au Conseil des Etats est désormais sérieusement en danger. Ainsi, les familles des grands cantons ne toucheront pas les milliers de francs qui leur sont dus. En l’absence d’une loi sur la surveillance, le problème ne pourra être résolu et risque à l’avenir de se répéter. Les assurés n’ont désormais plus aucune garantie que les primes payées en trop seront un jour remboursées.