Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales a décidé aujourd’hui de déposer une interpellation sur la crise de l’emploi et sur la place industrielle suisse. Depuis le début de la crise du franc, ce sont près de 20'000 places de travail qui ont ainsi disparu, dont 7'000 pour ce seul début 2016. Au vu de cette situation dramatique, le Groupe socialiste invite les autres Groupes parlementaires à considérer cette interpellation comme urgente. Etant donné que le ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, persiste dans son inaction, le parlement doit trouver des réponses face à la désindustrialisation rampante de la place industrielle suisse.

Alstom, Richemont, Bucher, Schindler, … : la liste des entreprises ayant supprimé des places de travail au cours des dernières semaines et déjà longue. La place industrielle suisse se trouve au centre d’une double crise : une crise conjoncturelle qui a fait suite au choc du franc et une crise structurelle, liée à la digitalisation et à la quatrième révolution industrielle. La Suisse ne peut rester les bras croisés en regardant disparaître ses emplois et ses entreprises traditionnelles. Elle doit maintenant défendre sa place industrielle, comme elle a défendu sa place financière. Il est plus que jamais nécessaire de réfléchir à notre politique industrielle et de débuter en menant un débat au cours de cette session de printemps.

Une exportation douteuse de plutonium vers les Etats-Unis

La presse a fait rapport d’exportation de plutonium utilisable pour l’armement vers les Etats-Unis. Le En réaction, le Groupe socialiste a souhaité obtenir par une interpellation des réponses de la part du Conseil fédéral. Quel est le cadre légal d’une telle exportation ? Est-ce que la Suisse a la garantie que le plutonium exporté ne sera pas utilisé à des fins militaires ? Finalement, la conseillère nationale (SH) Martina Munz souhaite savoir s’il existe en Suisse d’autres réserves de plutonium qui seraient restées secrètes jusqu’à présent. 

01. mar 2016