La pression exercée par le PS fonctionne : comme les assureurs-maladie puisent enfin dans leurs réserves de plusieurs milliards de francs, la prime moyenne d'assurance-maladie diminuera l'année prochaine pour la première fois depuis 2008. Si cette évolution est réjouissante, elle doit encore s'accentuer, car la pression subie par les ménages ne faiblit pas. Au cours des dix dernières années, la prime moyenne a augmenté de 2,4 %, soit beaucoup plus que les salaires et les rentes.

« Le seuil de douleur a été atteint depuis longtemps, et pas seulement depuis la crise du coronavirus. Pour de nombreux-ses assuré-es, il est devenu presque impossible de payer les primes », déclare le conseiller national socialiste (VD) Pierre-Yves Maillard. « C'est pourquoi il faut davantage utiliser les réserves élevées des caisses-maladie pour réduire encore plus les primes. Les assureurs sont encore assis sur plus de 12 milliards de francs de réserves qu'ils peuvent réduire sans mettre en péril leur solvabilité. »

Le PS s'oppose à ce que les coûts de la crise soient répercutés sur les personnes les plus touchées par cette dernière. Il rejette fondamentalement le système antisocial des primes par tête. Le PS se bat dans l'intérêt de l'ensemble de la population et contre la résistance des partis de droite aux mesures de réduction des coûts dans le secteur de la santé, par exemple contre les prix excessivement élevés des médicaments.

Le PS soutient également la mise en œuvre de l'initiative d'allègement des primes. Cette initiative exige qu'aucun ménage ne paie plus de dix pour cent de son revenu disponible pour les primes. De même, le droit à la réduction des primes devrait à l'avenir s'appliquer de manière égale dans tous les cantons.

28. sep 2021