Le Conseil national a laissé passer une chance importante en refusant d’entrer en matière sur la loi sur les cartels. Le parlement avait pourtant les cartes en main pour combattre l’îlot de cherté qu’est la Suisse et donc, de renforcer le pouvoir d’achat des consommateur-trice-s. Le PS n’abandonnera pas pour autant le combat contre les prix exagérés et considère la non-entrée en matière du jour comme un nouveau départ : une motion sera ainsi déposée au nom du Groupe socialiste, au cours de cette session encore, afin de réclamer une révision en profondeur de la loi sur les cartels.

L’îlot de cherté suisse est un scandale particulièrement onéreux pour les consommateur-trice-s. Pour Jacques-André Maire, conseiller national (NE), « à cause des ententes cartellaires, les marchés ne peuvent fonctionner et les importations parallèles sont mises à mal. Les dommages causés à l’économie par ces prix abusifs se chiffrent en milliards. Cet argent appartient aux consommateur-trice-s et non aux importateurs ou aux entreprises internationales. »

Le PS s’engage depuis des décennies contre l’îlot de cherté suisse et pour une loi sur les cartels qui soit réellement efficace. Le Groupe socialiste déposera une motion exigeant une nouvelle révision de la loi sur les cartels. L’objectif doit être d’élargir la marge de manœuvre légale de la Commission de la concurrence, afin que celle-ci puisse intervenir de manière efficace contre les prix abusifs parfois pratiqués. Afin de renforcer le pouvoir d’achat des consommateur-trice-s, la Suisse doit se doter d’une loi sur les cartels modernes. 

17. sep 2014