L’annonce de la suppression de 57 places de travail dans le domaine informatique au sein de la Confédération est la conséquence de la politique d’austérité voulue par les partis de droite au Parlement et au Département des finances. « Ceux qui participent au démantèlement de l’Etat prennent le risque mettre à mal des prestations essentielles », s’indigne Ursula Schneider Schüttel, conseillère nationale (FR).

« L’Etat, en tant qu’employeur, doit montrer l’exemple. Il ne peut pas agir dans une pure logique d’austérité, idéologie aussi simpliste que dangereuse, et licencier ses employé-e-s sans aucune raison. Les conséquences seront inévitablement une réduction d’importantes capacités étatiques. »

Les licenciements économiques au sein de l’Office fédéral de l’informatique et des télécommunications (OFIT) ne doivent pas briser un tabou. Que les employé-e-s de la Confédération pâtissent de la politique financière confuse du conseil fédéral Ueli Maurer et doivent payer pour la dangereuse idéologie politique d’austérité est inacceptable. Cette politique a prouvé maintes fois son inefficacité, mais reste néanmoins prônée ardemment par la majorité de droite du Parlement.

Fait particulièrement incompréhensible à l’ère du numérique, les suppressions de postes ciblent l’OFIT, l’Office qui traite des différentes affaires informatiques de la Confédération. Après un certain nombre de débâcles, les compétences en informatique au sein de l’administration fédérale devraient être au contraire valorisées, dans le but de faire face aux défis à venir et de réduire la dépendance du domaine public envers des prestataires externes. L’annonce de suppression de postes torpille ainsi les efforts déployés. 

15. mar 2017