Depuis le 9 février 2014, le PS défend la position suivante : la mise en œuvre de l’initiative « contre l’immigration de masse » (art. 121a de la Constitution fédérale) ne doit en aucun cas compromettre les accords bilatéraux. Le compromis décidé aujourd’hui par le Conseil national respecte ce principe fondamental, et c’est pour cette raison que le Groupe socialiste l’a soutenu à l’unanimité.

Les partis bourgeois eux-mêmes ont admis que la promotion du potentiel indigène et la protection des salarié-e-s devaient être renforcées. Le compromis du Conseil national est un premier pas dans cette direction. Si le Conseil des Etat décidait de mesures supplémentaires pour la sécurité des salaires et des conditions de travail, le PS s’en réjouirait.

Le respect du délai de mise en œuvre de l’article 121a Cst, qui arrive à échéance à la fin de l’année, est une condition préalable à poursuite du programme de formation et de recherche « Horizon 2020 ». Aujourd’hui, le parlement a franchi une étape décisive pour se rapprocher de ce but.

Seul l’UDC s’évertue à saborder toute solution constructive. Cela prouve que le parti qui a pris le pays en otage avec ses fausses promesses n’a jamais porté le moindre intérêt à la mise en œuvre de sa propre initiative. Il reste à espérer que certains milieux économiques retrouvent leur bon sens, et qu’ils soutiennent la mise en œuvre décidée par le Conseil national. 

21. sep 2016