Le PS soutient l’initiative populaire, aujourd’hui aboutie, pour un congé paternité de quatre semaines. En comparaison avec d’autres pays européens, la Suisse a un gros retard à rattraper. Pour le PS, le congé paternité de quatre semaines proposé ne constitue qu’une première étape. Son but reste un congé parental étendu, flexible, qui répond aux besoins d’une véritable égalité.

« Un congé paternité est nécessaire. L’on ne peut pas constamment évoquer la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et n’accorder aux nouveaux pères, selon la loi, qu’un jour de congé », déclare le conseiller national (NE) Jacques-André Maire. Quatre semaines constituent l’absolu minimum, complète-t-il : « actuellement, il faudrait un congé parental prolongé, comme c’est le cas en Europe du Nord où les parents peuvent se répartir le temps entre eux. Les couples peuvent ainsi décider librement de la manière dont ils veulent construire leur vie familiale, sans devoir s’aligner sur des contraintes légales ou des structures préétablies. »

Le PS s’engagera donc pour un traitement rapide de l’initiative au Parlement. Il serait choquant que les bourgeois retardent son avancement nécessaire par des manœuvres tactiques. Le PS écarte les contrepropositions demandant moins de quatre semaines de congé paternité. L’initiative est déjà suffisamment modérée et pragmatique, et n’appelle donc aucune concession supplémentaire. 

04. juil 2017