La campagne concernant l’initiative sur le service public a démontré clairement, qu’il s’agisse des initiant-e-s ou des opposant-e-s, que tout le monde s’engage en faveur d’un service public fort. C’est bien parce que le PS mène ce combat depuis des décennies pour un service de base universel de bonne qualité et sous contrôle démocratique, qu’il appelle à refuser cette initiative particulièrement évasive dans son texte. Le Groupe socialiste déposera par ailleurs, lors de cette session d’été, une intervention afin de renforcer et d’améliorer vraiment le service public.

Roger Nordmann, président du Groupe socialiste, relève un fait intéressant dans cette campagne sur l’initiative « service public » : « que l’on soit de gauche ou de droite, initiants ou opposants, les voix s’élèvent unanimement en faveur d’un service public fort. L’engagement de très longue date du PS répond donc aux vœux d’une majorité. Un service de base universel, en mains publiques, doit desservir toutes les régions du pays, avec une offre de bonne qualité, accessible et abordable ».

C’est pourquoi le PS déposera de nouvelles propositions en vue de renforcer et d’améliorer le service public. Ainsi, quel que soit le sort de l’initiative, le PS entend de toute manière thématiser sur les salaires et les conditions de travail, la définition du service de base universel et les mandats de prestations des entreprises de service public. Si l’initiative devait trouver une majorité, elle conduirait à un démantèlement du service et des prestations, ainsi qu’à une privatisation (même partielle) des CFF, de la Poste ou de Swisscom.

31. mai 2016