Les votantes et les votants ont décidé d’envoyer aujourd’hui un réjouissant signal de bienvenue aux concitoyen-ne-s qui sont les mieux intégrés, mais qui n’ont pas encore de passeport suisse : ils font partie intégrante de la Suisse et de notre société. Malgré une campagne délétère menée par les opposant-e-s au projet initié par Ada Marra, les votant-e-s ne se sont pas laissés tromper, renouant ainsi avec la tradition d’une Suisse ouverte et tolérante.

Plus de deux millions d’habitant-e-s ne possèdent pas de passeport suisse. Ils vivent ici, ont suivi les mêmes classes à l’école, jouent avec nous au football ou fréquentent les mêmes cours de natation, ils travaillent à nos côtés et paient des impôts. Ils sont une part de la Suisse. Malgré cela, ils ne sont pas intégrés au processus décisionnel politique, alors que nombre de décisions prises au Parlement ou dans les urnes concernent TOUS les habitant-e-s de ce pays.

En comparaison européenne, les procédures de naturalisations suisses sont difficiles, onéreuses et astreignantes. Avec la nouvelle loi sur les étrangers, les obstacles à la naturalisation seront revus à la hausse. Dès le 1er janvier 2018, seuls les détenteurs d’un permis C pourront prétendre à une procédure de naturalisation, cette possibilité ne sera plus offerte au « Permis B », comme c’est le cas actuellement. 650'000 personnes sont concernées par cette mesure.

Le PS Suisse lance à nouveau son « appel à la naturalisation », initié le 1er août 2016. Il appelle toutes les personnes remplissant les critères à entamer une procédure de naturalisation au plus vite. Des membres du PS se tiennent à disposition en qualité de « conseiller à la naturalisation ». Informations complémentaires

12. fév 2017