La naturalisation facilitée pour les « étrangères et étrangers » de 3e génération est un pas en avant important. La Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) a décidé, sur proposition du PS, de réduire raisonnablement les obstacles bureaucratiques introduits par le Conseil des Etats. C’est un signal positif pour plus de participation et de démocratie.

Pour Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR), « les personnes nées en Suisse, et dont les parents et les grands-parents ont déjà vécu ici, font partie intégrante de la Suisse ; et toute partie de la Suisse doit avoir les mêmes droits, notamment de décision, que tous les autres. Cela renforce la cohésion de notre société ».

C’est pourquoi le PS salue le fait que la CIP-N ait à nouveau supprimé les obstacles bureaucratiques inutiles qui avaient été introduits par le Conseil des Etats. Concrètement, pour les descendant-e-s de saisonnier-ère-s, il aurait été très compliqué, pour ne pas dire impossible, de fournir les documents administratifs nécessaires vieux de plusieurs décennies. Avec cette décision raisonnable, l’initiative parlementaire d’Ada Marra « la Suisse doit reconnaître ses enfants », se rapproche de son objectif. Il ne s’agit en rien d’une percée politique, mais bien d’un signal fort pour toutes les personnes vivant en Suisse depuis des décennies et qui ne possèdent pas pour autant de passeport suisse.

01. juil 2016