25.10.2017A travers une manigance, les cercles bourgeois de droite gravitant autour du conseiller national UDC Thomas Matter veulent renforcer le secret autour des fraudeurs fiscaux. Leur initiative populaire étant en difficulté, ils s’en prennent désormais à la réforme de l’impôt anticipé. Leur objectif ? L’ancrage dans le texte de l’interdiction d’échanger des données bancaires pour poursuivre la fraude. Les honnêtes contribuables en seront une fois de plus les victimes. Non seulement cette réforme protègera les fraudeurs, mais elle prévoit en outre un dédommagement des banques avec l’argent public.
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05.04.2017Le Conseil fédéral confirme qu’il rejette l’initiative pour la fraude fiscale lancée par l’UDC, le PLR et le PDC, tout comme le contre-projet du Conseil national. Le PS soutient pleinement la décision du Conseil fédéral. L’initiative comme le contre-projet servira uniquement à protéger les fraudeurs fiscaux des poursuites pénales et à instrumentaliser la place financière suisse pour en faire une plaque tournante de l’argent sale.
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15.12.2016Le Conseil national a adopté aujourd'hui le contre-projet de l’initiative Matter. Le but incompréhensible de ce dernier reste le même que celui de l’initiative, à savoir protéger les fraudeurs fiscaux. Camouflé sous le nom fallacieux de « protection de la vie privée », il est soutenu par l’UDC, le PLR et le PDC. Le PS, quant à lui, refuse d’offrir cette échappatoire aux fraudeurs fiscaux et dit NON à l’initiative, comme à son contre-projet.
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16.11.2016Contre la volonté de 22 cantons et de diverses associations et banques, la majorité de droite au sein la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national (CER-N) a adopté un contre-projet à l’initiative sur les fraudeurs fiscaux de Thomas Matter. Cette décision tombe, malgré le fait que la sphère privée soit déjà protégée tant par la Constitution fédérale que par la loi. Cette démarche douteuse doit en fait être comprise comme une forme de tolérance en faveur des fraudeurs. Ainsi, l’UDC, le PDC et le PLR portent atteinte à la morale fiscale et nuisent à tous les honnêtes contribuables, qui devront payer pour ces pertes de recettes fiscales. Cette manière de procéder se situe dans la lignée de la maxime de droite ayant conduit à la troisième réforme de l’imposition des entreprises : les riches, les puissants et les grande entreprises sont privilégiés et le peuple, lui, doit passer à la caisse.
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20.05.2016Le banquier et conseiller national UDC Thomas Matter, avec l’appui de politicien-ne-s en vue du PLR et du PDC, a lancé une initiative populaire ne visant qu’un seul objectif : la fraude fiscale. Elle sape la morale fiscale et pénalise les citoyennes et citoyens honnêtes et colporte à l’étranger l’image d’un pays déroulant le tapis rouge à la fraude fiscale. C’est notamment pour ces raisons que le Conseil fédéral a également rejeté cette initiative. Le contre-projet est à peine moins impertinent, atténuant tout au plus quelques formulations éhontées. Il est d’autant plus incompréhensible que la majorité bourgeoise de la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national (CER-N) ait approuvé ce contre-projet.
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La majorité de la Commission de l’économie et des redevances (CER-N) rejette l’initiative « Oui à la protection de la sphère privée » par 13 voix contre 9 et 2 abstentions. Pour Ada Marra, conseillère nationale (VD), « l’initiative Matter – du nom du conseiller national UDC, également banquier privé – ne se contente pas de protéger les fraudeurs fiscaux ; elle invite formellement à la pratique de la fraude fiscale. Cette initiative tue dans l’œuf toute lutte en faveur d’une place financière propre ». Affaiblir les poursuites à l’encontre des fraudeurs représenterait une véritable gifle pour tous les citoyen-ne-s qui paient honnêtement leurs impôts. De plus, l’initiative se met totalement en porte-à-faux dans le paysage international. Il est inconcevable que la Suisse réintègre une liste noire. Enfin, il est étonnant de constater que d’éminents membres du PLR, tels que l’actuelle présidente du Groupe parlementaire, Gabi Huber, le vice-président Christian Lüscher ou l’ancien président Fulvio Pelli, sont également à la co-présidence de l’initiative.
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