Après des mois de négociations, le Conseil fédéral a fait part aujourd’hui de sa volonté d’intervenir sur les mesures d’accompagnement. La pression sur les salaires, tout comme les loyers excessifs sont désormais considérés, surtout après le 9 février, comme des problèmes urgents. Pour Christian Levrat, président du PS Suisse, « le Conseil fédéral a confirmé la nécessité des mesures d’accompagnement. De nouvelles réformes intérieures doivent maintenant être entamées, également dans le domaine du logement. »

Les délégué-e-s du PS Suisse ont déjà lancé un signal clair à l’automne 2013 et exigé un renforcement des mesures d’accompagnement dans un papier de position. Le Conseil fédéral a aujourd’hui confirmé cette position, malgré les tentatives des partis de droite qualifiant la position du PS de chantage. Si ces mesures avaient été prises plus vite, le désastre du 9 février aurait probablement pu être évité.

Ainsi, un moyen très simple pour mettre un terme au dumping salarial pratiqué par certaines entreprises serait de faciliter la force obligatoire des conventions collectives de travail (CCT) à l’avenir. Le renforcement des droits des travailleur-euse-s et la protection des salaires locaux sont une avancée nécessaire, afin de regagner la confiance de la population après la votation du 9 février.

Le PS exige que le Conseil fédéral entame des réformes intérieures, également dans le domaine du logement. La crise du logement et les loyers excessifs conduisent immanquablement à un point de rupture dans la croissance et à une concurrence acharnée. La classe moyenne et les familles ont toujours plus de difficultés à trouver des logements abordables et bien situés. Au-delà de la nécessaire transparence de la part des propriétaires, le PS demande une limitation des loyers initiaux, et des constructions de logements collectives coopératifs et d’utilité publique. 

26. mar 2014