Le Parti socialiste suisse (PS Suisse) fait une proposition concrète pour débloquer les relations avec l'Union européenne : il présente une feuille de route qui prévoit deux phases à partir de 2022 et qui, en quelques années, peut permettre aux deux parties d'atteindre stabilité et viabilité à long terme.
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16.09.2019Le PS ne veut pas que de nouveaux murs soient érigés. Elle propose au contraire de relever les défis de la migration par des mesures ciblées et efficaces de politique sociale. Le PS rejette donc sans contre-projet l’initiative de résiliation de l’UDC. Car celle-ci attaque de front la libre circulation des personnes, nos bonnes relations avec nos voisins européens ou encore les conditions de travail en Suisse et nuit à notre pays. Le PS combattra l’initiative avec fermeté lors du débat au Conseil national et, plus tard, dans les urnes.
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05.03.2019Le PS est en faveur de la conclusion d’un accord institutionnel avec l’Union européenne. En parallèle, le PS se bat pour une protection efficace des salaires et des conditions de travail en Suisse. Malheureusement, le projet d’accord actuel laisse de nombreuses questions importantes en suspens, ce qui ne permet pas au PSS de se prononcer de manière fondée à ce stade. Quelles sont les menaces qui pèsent sur les salaires et les conditions de travail ? Qui décidera sur quoi en cas de litige en droit du travail ? Qu'adviendra-t-il des entreprises de service public ? Le Conseil fédéral a bien invité les partis à examiner son projet d'accord. Mais il s’est abstenu lui-même de prendre position, et n'a fourni qu’une faible part des explications que l’on serait en droit d’attendre de sa part, et qui permettraient de trancher la question avec un minimum de sérieux. Le PS demande au Conseil fédéral des réponses sérieuses aux questions ouvertes. S’agissant des mesures d’accompagnement, le Conseil fédéral doit chercher avec les partenaires sociaux et l’Union européenne une solution qui permette de maintenir une protection réelle des salaires et des conditions de travail en Suisse.
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28.06.2017Il est de l’intérêt le plus profond de la Suisse d’entretenir, avec ses voisins européens et l’UE, de bonnes, étroites et fiables relations, ainsi qu’un solide partenariat. C’est pourquoi le PS se rallie à la vision du Conseil fédéral de consolider les bilatérales avec un nouvel accord. Afin que les débats urgents et nécessaires autour de la consolidation et du développement des accords bilatéraux avec l’EU puissent commencer en Suisse, les partis du centre et les associations économiques doivent enfin sortir de leur peureuse torpeur vis-à-vis de la politique européenne.
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15.06.2017 | Carlo Sommaruga, conseiller national (GE)La récente démission du conseiller fédéral Didier Burkhalter remet au centre du débat les relations entre la Suisse et l’Union européenne. Dans une cacophonie politique et médiatique, une direction sûre et des objectifs précis doivent être fixés. Il est plus que jamais nécessaire de revenir à l’essentiel afin que de réconcilier le peuple avec le dossier. Un partenariat solide, fondé sur une collaboration économique, sociale, culturelle et académique doit être scellé.
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24.06.2016Le retrait britannique de l’Union européenne met en péril la stabilité, la sécurité et le bien-être du continent dans son ensemble, et donc de la Suisse également. Dans le cadre des relations entre la Suisse et l’Europe, le Brexit signifie qu’une solution de négociation s’éloigne à grandes enjambées. La Suisse doit donc agir rapidement et corriger la Constitution, afin de sauver les accords bilatéraux.
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04.12.2015Le PS ne peut entrer en matière sur la variante de mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse (IIM) présentée aujourd’hui par le Conseil fédéral. Pour le président du PS Suisse, Christian Levrat, « une limitation unilatérale de la libre circulation des personnes est contraire à l’accord signé avec l’UE (ALP). De plus elle fait courir un risque majeur de rupture d’accords aux conséquences importantes pour les travailleurs, les étudiants et les entreprises ». La « clause de sauvegarde » proposée revient à un placebo pour la population ; les problèmes réels ayant conduit à l’acceptation de l’IIM ne seront en rien résolus. Il est nécessaire d’améliorer la protection contre le chômage et la pression sur les salaires ainsi que la lutte contre la pénurie de logement et le mitage du territoire.
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12.08.2015En nommant Jacques de Watteville en qualité de chef-négociateur avec l’UE, le Conseil fédéral a choisi un diplomate compétent. Cependant, avec un mandat à temps partiel et limité à de la coordination, les attentes que le conseiller fédéral Didier Burkhalter a lui-même posées en juin pourront-elles être atteintes ? Pour le président du PS Suisse, Christian Levrat, « le temps imparti au Conseil fédéral pour la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse s’égrène rapidement. Nous devons considérer que l’UE ne souhaite pas d’accord et trouver une issue avec les forces constructives en matière de réformes intérieures». Le PS a constamment répété qu’une solution ne pouvait être trouvée qu’au travers de réformes intérieures dans les domaines économiques et sociaux.
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11.06.2015Le sauvetage des relations bilatérales avec l'Union européenne (UE) est la priorité de l'agenda politique. Toutefois, sans de profondes réformes intérieures, il ne pourra être mené à bien. « Les bilatérales ne trouveront une majorité que si les citoyen-ne-s, et pas uniquement l’économie, en tirent avantage », affirme Roger Nordmann, vice-président du Groupe socialiste. « C’est pour cette raison que le PS veut soutenir les salarié-e-s locaux, par un effort en matière de formation et d’intégration, un renforcement de la protection des salaires et une offensive face à la pénurie de logements. » Les conditions de vie de toutes et tous, et non les intérêts de quelques grandes entreprises, sont au centre de nos préoccupations. C’est en ce sens que le PS soutien un paquet de réformes, regroupant 21 interventions de ses parlementaires.
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06.05.2015Avec l’acception de la motion socialiste 14.3120, le Conseil national s’est prononcé en faveur du
« maintien, du développement et de la consolidation des relations avec l’Europe », tel que l’a formulé le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga dans son intervention. Le Conseil national donne ainsi une claire majorité en faveur du sauvetage des accords bilatéraux. Fait marquant à relever : le PLR a voté contre son conseiller fédéral Didier Burkhalter et, en conséquence, contre la voie bilatérale.
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