26.05.2015Le 9 février 2014, les votant-e-s ne se sont exprimés ni sur la fin de la libre circulation des personnes, ni sur la fin des relations bilatérales avec l’Union européenne (UE). Ils se sont exprimés contre un modèle de migration, dans lequel seule l’économie prime, au mépris de l’être humain. La mise en œuvre de l’article 121a sur l’immigration doit se faire, sans pour autant conduire à la rupture des accords bilatéraux. En ce sens, l’approche du Conseil fédéral est bonne : d’abord négocier une adaptation de la libre circulation avec l’UE, avant d’introduire des contingents ou autres restrictions de manière unilatérale. En parallèle, le Conseil fédéral doit entreprendre bien plus énergiquement les réformes nécessaires en matière de politique intérieure (marché du travail et formation).
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