21.01.2015Moins d’une semaine après l’annonce surprenante, mais surtout erronée du point de vue du PS, de la BNS d’abolir le taux plancher, le Conseil fédéral intervient sans coordination et dans un certain embarras. Le ministre de l’économie, Johann Schneider-Ammann, ne pouvait aujourd’hui expliquer de quelle manière il entendait protéger l’économie et les places de travail des dommages prévisibles qui s’annoncent. Au lieu de ressortir du tiroir la poussiéreuse recette de la dérégulation et de tenter de présenter le rapport sur la croissance comme une nouveauté, le gouvernement ferait mieux de présenter de véritables solutions.
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