09.01.2018La Banque nationale suisse (BNS) a payé cher son bénéfice record de 54 milliards de francs : il y a trois ans, l’abandon du taux plancher a coûté 100'000 emplois. Pour cette raison, le PS demande à la BNS de changer de cap : elle doit mettre en place un taux plancher de 1,25 franc. En plus, il faut instaurer un fonds public pour redistribuer une partie des bénéfices à la population.
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24.06.2016La Suisse pourrait connaître un effondrement économique suite au Brexit, si le franc suisse devait à nouveau être fortement sollicité comme valeur refuge et donc, être surévalué de manière durable. L’instabilité de la livre pousse la BNS à intervenir de manière massive, afin de maintenir un cours acceptable pour le franc suisse. Etant donné que des milliers d’emplois dépendent directement d’un cours stable du franc, le PS renouvelle sa demande de réintroduire un taux-plancher, orienté vers un panier de monnaies.
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20.05.2016Pour le Groupe socialiste, l’augmentation des chiffres du chômage est un signal d’alarme. La Banque nationale (BNS) et les conseillers fédéraux en place doivent passer à l’action, avant que d’autres places de travail ne soient perdues. La BNS doit lutter contre la surévaluation du franc. En parallèle, un soutien direct doit être mis sur pied pour les entreprises concernées, comme la fin des exercices d’austérité irraisonnés. Si les investissements et les salaires baissent, les derniers moteurs de croissance pour la conjoncture nationale risquent de caler.
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14.01.2016Un an après la suppression du cours-plancher avec l’euro, les conséquences en sont de plus en plus dramatiques : hier, Alstom a annoncé la suppression de 1300 postes en Suisse. La conjoncture a été étouffée par la BNS. Pour les travailleuses et travailleurs, la décision dévastatrice de la BNS a augmenté les risques de pertes d’emplois, conduit à des réductions salariales ou encore imposé du chômage partiel. C’est pourquoi le PS exige que les objectifs de la BNS soient précisés : pour le PS, un nombre élevé de places de travail, un cours du change stable et le maintien du pouvoir d’achat font partie intégrante de « l’intérêt général du pays ». Ainsi, les procès-verbaux de la BNS doivent être rendus publics, afin d’améliorer la transparence et la lisibilité de ses décisions.
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08.09.2015La surévaluation du franc continue de menacer des centaines de PME et des milliers d’emplois. Elle peut conduire à une désindustrialisation avec, à long terme, de graves conséquences économiques pour la Suisse. Dans le même temps, la direction de la Banque nationale suisse (BNS) se cache derrière « l’indépendance de la BNS », poussant ainsi le ministre de l’économie à l’inaction. Pour Roger Nordmann, vice-président du Groupe socialiste, « si nous continuons à attendre jusqu’à ce que les gens aient perdu leur emploi, il sera alors trop tard pour agir ». C’est pourquoi le PS inscrira la crise du franc à l’ordre du jour de la session d’automne, au travers d’une interpellation urgente.
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28.08.2015La Suisse est, une fois de plus, passée tout près de la récession. Au second trimestre, l’économie suisse reste légèrement positive, ne remplissant ainsi pas les critères techniques pour parler de récession. Pour Ada Marra, conseillère nationale (VD), « pour les entreprises de taille moyenne, dont les carnets de commande sont vides, ou pour les employés, dont les places de travail sont menacées, cette annonce n’est en rien réconfortante. Ils subissent les conséquences directes de la crise du franc fort, intervenue suite à la décision de la Banque nationale de supprimer le taux-plancher, sous pression de l’UDC ». Le PS entend placer la crise du franc au programme de la session d’automne, grâce à différentes propositions.
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18.06.2015Cinq mois après l’abandon du taux plancher - acte économiquement insensé et effectué sous la seule pression de l’UDC -, la Banque nationale suisse (BNS) semble bien désemparée et affaiblie. Le franc fort cause des dommages économiques considérables, menaçant des dizaines de milliers d'emplois. Le PS est persuadé que seul un nouveau taux plancher est à même de garantir la stabilité, de décourager les spéculateurs et d’assurer les emplois. « Si la direction actuelle de la BNS n’est pas en mesure de réagir, elle doit céder sa place à une nouvelle équipe, capable de gérer de façon crédible l’institution », argue le conseiller national (VD) et vice-président du Groupe socialiste Roger Nordmann.
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17.03.2015Le Conseil national traitera demain, en débat urgent, la problématique de la surévaluation du franc. Pour Jacques-André Maire, conseiller national (NE), « nous n’avons pas besoin d’une guerre de tranchées idéologique, mais bien de solutions, afin de garantir les salaires et les places de travail et d’aider chaque entreprise en difficulté suite à la décision de la BNS ». Le Groupe socialiste a déjà fait part, il y a plusieurs semaines, de ses solutions face au problème du franc : un nouveau cours plancher, de l’argent pour l’innovation et la formation continue, pas de baisse de salaire et répercussion sur les consommateurs des prix avantageux des produits importés.
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16.03.2015Le Conseil des Etats ferme les yeux sur l’un des problèmes les plus urgents en Suisse et n’entend pas discuter des conséquences de la crise du franc. Pourtant, tous les chefs de groupes avaient co-signé une déclaration urgente demandant à la Banque nationale suisse (BNS) de renoncer au taux d’intérêt négatif pour les comptes des assurances sociales. Pour Anita Fetz, conseillère aux Etats (BS), « le lobby de la BNS l’a emporté », regrettant ainsi le changement de cap des élu-e-s PDC et PLR, qui ont retiré cet objet urgent de l’ordre du jour. « Avec cette décision, la droite adresse une facture salée à la population, qui devra payer cash la politique des intérêts négatifs de la BNS au travers de l’assurance-maladie et du deuxième pilier. »
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20.02.2015Depuis l’abolition du taux plancher avec l’euro, la surévaluation du franc suisse est devenue le problème le plus pressant de la politique suisse. Le Groupe socialiste souhaite que le thème soit abordé lors de la session de printemps, sous la forme d’un débat urgent. Pour Ada Marra, conseillère nationale vaudoise, « la BNS a abandonné le cours plancher, alors que celui-ci avait fait ses preuves. Les personnes directement concernées, en particulier les travailleur-euse-s, attendent des réponses constructives afin de pouvoir envisager sereinement l’avenir. La politique doit maintenant leur apporter ces réponses. »
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